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Par Ibrahima DIALLO - SUD QUOTIDIEN - mardi 26 février 2008   
 
Le Sénégal n’est pas concerné par les Tests ADN, l’effort de la France dans la gestion des flux migratoires élevé à 5 millions d’euros et une liste de 108 métiers retenus pour les Sénégalais désirant se rendre en Hexagone. C’est en substance ce que l’on peut retenir de l’accord franco-sénégalais du 23 septembre 2006. Ce document signé hier par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Me Ousmane Ngom et le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement de la France M. Brice Hortefeux définit aussi les modalités de son application, tout en apportant des nouveautés.
 
Le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Me Ousmane Ngom et le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement de la France M. Brice Hortefeux ont signé hier, lundi 25 février, un avenant à l’accord franco-sénégalais du 23 septembre 2006 relatif à la gestion des flux migratoires. Cette cérémonie a été l’occasion pour le ministre français de l’immigration Brice Hortefeux d’annoncer que désormais l’effort annuel de la France qui était arrêté à un million d’euro a été porté à 5 millions d’euro ; soit le quintuple. Mieux, M. Hortefeux rassure qu’il n’y aura pas de Test ADN pour les ressortissants Sénégalais. A l’en croire, cette mesure s’explique par le fait que, non seulement le Sénégal ne la jamais pratiqué auparavant, mais aussi et surtout par le fait que notre pays dispose d’un état civil fiable.
Selon Patrick Stéfanini, secrétaire général du ministère français de l’immigration, cet avenant a pour objet « d’inscrire l’organisation des migrations dans une approche concertée visant les intérêts des deux pays ». Il s’articule autour de quatre axes. Le premier vise à faciliter la délivrance des visas longue durée allant de 1 à 5 ans pour les hommes d’affaires, intellectuels, les universitaires, les scientifiques, avocats, les sportifs de haut niveaux, les artistes et ressortissant Sénégalais appelés à recevoir périodiquement des soins médicaux en France.
Le second organise la migration légale en ouvrant le marché du travail dans 108 métiers, qualifiés et non qualifiés correspondant à des secteurs divers de l’économie et dont la liste a été établis en tenant compte à la fois des besoins de main d’œuvre de l’économie française et des souhaits exprimés par le Sénégal. Ces métiers vont de l’hôtellerie à l’industrie, en passant par la sécurité, les travaux publics, l’agricultures, la gestion, l’administration des entreprises l’informatique, les banques et assurances, le commerce, la santé, etc. Bref, il s’agit d’une fourchette suffisamment large pour permettre à toutes les catégories socio-professionnelles, dont les jeunes. A ces mesures s’ajoute la possibilité offerte aux Sénégalais de bénéficier de cartes de séjour pluriannuelles pour motif professionnels.
Le troisième volet de l’accord organise dans chacun des deux pays le retours des personnes en situation irrégulière dans les meilleurs conditions de respect de leur dignité avec la possibilité de bénéficier d’aide au retour. D’ailleurs, ce retour se fera de manière volontaire.Le dernier point concerne la coopération, le développement, le codéveloppement, la santé et la solidarité pour le développement.
Selon, Me Ousamane Ngom cet avenant qui précise les modalités d’application du premier accord de gestion concertée des flux migratoires entre la France et un pays non européen compte 11 chapitres nouveaux à l’avantage du Sénégal. « Un observatoire composé de façon paritaire pour une durée de 12 mois renouvelable » est prévu pour une meilleure application des dispositions de ce texte.
Pour rappel, l’accord de septembre 2006 a été négocié par un groupe d’experts français, avec à leur tête Patrick Stéfanini et Sénégalais dirigés par l’ambassadeur du Sénégal en France M Doudou Sala Diop.

 

 

 

 

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