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La France envisage d’imposer des tests ADN pour les ressortissants de la République Démocratique du Congo (RDC) candidats au regroupement familial, a affirmé à Paris le ministre français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux.
 
"La RD Congo pratique des tests ADN avec la Belgique depuis des années. Le dispositif que j’ai fait voter par le Parlement prévoit que des tests ADN seront appliqués avec des pays qui le pratiquent déjà", a justifié M. Hortefeux dans les colonnes de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
"On ne peut pas être plus clair. La ministre des Congolais de l’extérieur m’a expliqué que cela ne posait aucun problème avec son pays", a-t-il poursuivi, assurant qu’il ferait respecter la loi telle qu’elle a été votée.
 
Le recours aux tests ADN pour déterminer la filiation des enfants d’immigrés souhaitant les faire venir en France au titre du regroupement familial continue de susciter une vive opposition, principalement dans les milieux associatifs où la mesure a été qualifiée de "raciste et xénophobe", rappelle-t-on.
 
"(...) Je répète : on ne pratiquera les tests ADN qu’avec des pays qui le pratiquent déjà", a insisté le ministre français, qui a mis en doute la fiabilité de l’état civil dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.
 
"J’ai visité une mairie d’arrondissement dans une capitale africaine. Eh bien, l’état civil était dans une baignoire. (...) Quand on a connu vingt ans de conflits, comment voulez-vous que l’état civil fonctionne ? Ce sont des réflexes de nantis et de gosses de riches que de condamner cela", a illustré M. Hortefeux.
 
Pour lui, l’encadrement des tests par un juge français, son caractère volontaire et le remboursement des frais par l’administration française devraient suffire à mettre un terme à la polémique suscitée par le projet de loi.
 
Ecartant ces arguments avancés, les associations de soutien aux immigrés lient les tests ADN à la volonté du gouvernement français de maîtriser les flux migratoires en provenance des pays d’Afrique subsaharienne.
 
Après avoir adopté en 2007 une loi qui durcit les conditions d’entrée et de séjour des étrangers, Paris a annoncé en janvier dernier sa décision d’expulser cette année près de 28000 étrangers vers leurs pays d’origine.
 
Près de 400 policiers avaient mené la semaine dernière à Paris une spectaculaire opération contre "un foyer" africain, procédant à l’arrestation d'environ 100 Maliens soupçonnés d’être en situation irrégulière. La plupart des personnes interpellées avaient par la suite été remises en liberté par la justice, qui a ainsi conforté les protestations de la diaspora africaine et des ONG de soutien aux immigrés.
 
Panapress

 

 

 

 

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